Enrobés routiers amiantés

Jusqu’en 1995, les enrobés routiers comportaient fréquemment dans leur composition de l’amiante.

Si depuis, son utilisation est interdite, il n’en demeure pas moins que de nombreuses infrastructures routières conservent des quantités d’amiante qui peuvent se révéler dangereuses en raison de la dégradation du bitume.

Les chantiers d’intervention sur ces tronçons routiers nécessitent donc de mettre en œuvre des mesures de protection préventive pour les ouvriers.

En effet, l’exposition répétée aux fibres d’amiante issues de la dégradation des enrobés routiers peut engendrer des maladies respiratoires graves.

Face à ce risque sanitaire, une circulaire du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, en date du 15 mai 2013, informe de l’existence du risque d’exposition à l’amiante pour les chantiers de rénovation routière et instaure le principe d’un diagnostic obligatoire préalablement à l’engagement des travaux.

Ce diagnostic doit permettre de contrôler la présence d’amiante au moyen de recherches documentaires et de carottage in situ.

Il s’agit d’évaluer les risques et de mettre en place les dispositifs de prévention adéquats pour encadrer le chantier.

Le cahier des charges élaboré pour la consultation des entreprises intégrera ces préconisations et fixera le niveau de compétences exigées en matière de traitement des matériaux amiantés.

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